Oursin #7
par : Alanna Baird
Les océans sont les profondeurs à partir desquelles mon travail a émergé. Ce travail explorant la symétrie pentaradiale fait appel à ma formation mathématique et scientifique ainsi qu'à mes racines créatives en tant que potier. Une exploration de la décoration de surface sur le bronze a conduit à un retrait progressif des zones de surface, exposant l'espace négatif comme une présence en soi. Je laisse juste assez de la surface, une coquille partielle, pour maintenir l'intégrité structurelle. À travers ce travail, je partage la beauté et la fragilité de notre mer tout en donnant une voix visuelle aux préoccupations mondiales.
Cette œuvre est réalisée en bronze, par un procédé appelé fonte à la cire perdue. Elle fait partie d'une série d'œuvres en bronze qui ont été rendues possibles grâce à une bourse de création d'ArtsNB.
J'ai commencé par faire un moule en silicone d'un pot en céramique que j'avais fabriqué en 1991. Ce moule a ensuite été utilisé pour couler des copies en cire sculpturale. Chaque pot de cire a ensuite été percé à l'aide de perceuses et de scies cloches pour créer des symétries radiales uniques à 5 côtés (basées sur la symétrie pentaradiale d'une coquille d'oursin). J'ai exploré les motifs tout en découvrant la solidité de ce matériau nouveau (pour moi). La cire achevée a été coulée en bronze par une fonderie d'Inverness, au Québec, puis m'a été retournée pour être ciselée (meulage des carottes et des évents, nettoyage des imperfections de surface). Traitement final avec du foie de soufre (à froid) et du nitrate de cuivre (à chaud) pour donner une patine de surface bleu cuivre et une dernière couche de cire de restaurateur.